Ce matin, nous avons rendez vous devant les arrêts de bus vers 8h30, seulement nous avions mal réglé le réveil de l’hôtel, et nous nous sommes réveillés quasiment une demie heure avant l’heure fatidique. Nous nous sommes préparés très vite et nous avons déjeuné tout en allant vers la gare. Au moins le réveil fut épique. Nous retrouvons notre groupe au lieu indiqué, le groupe de Dimitri nous rejoindra également, je me souviens surtout d’Emilie avec son pain du Starbucks xD
La guide après avoir fait le compte, nous emmène dans le sud de Kyoto pour visiter le temple Tofukuji (東福寺), un temple bouddhiste. Fondé par Enni en tant que siège de l’école Rinzai de la tradition du Bouddhisme Zen japonais. Il fut construit entre 1236 et 1255 sur les ruines du Hosshō-ji, appartenant aux Fujiwara. C’est le quatrième des gozan (五山, cinq grands temples) de Kyoto. L’immensité du bâtiment est tellement impressionnante que cela nous inspire le respect.
Nous visitons l’intérieur du temple mais aussi ses multiples annexes
et ses beaux jardins, nous remarquons quelques cerisiers encore en fleurs. la végétation présente en ces lieux est vraiment abondante et magnifique.
Nous apercevons également quelques jardins zen de pierres mis savamment en ordre. La contemplation de ceux-ci fait réfléchir.
A la sortie de ce temple, notre guide nous demande de regarder un peu plus bas dans la ville et nous apercevons le logo de Nintendo, le tout premier en bleu et blanc ! Elle nous explique alors que c’était le premier siège social de Nintendo et que c’est là qu’a été produits les premiers jeux.
En marchant nous croisons toute sorte de paysage étonnant comme une école maternelle décorée de petits animaux, un hôpital qu’on pourrait croire abandonné, de superbes maisons/temples personnel(le)s ou bien un moine venant sans doute du Tofukuji.
Notre guide nous emmène vers une maison traditionnelle, elle nous explique que celle-ci n’est pas connue des touristes et que normalement il n’y aura pratiquement personne a part nous. Malheureusement nous tombons avec un groupe guidé par un chauffeur de taxi, celui est extrêmement bruyant. Quelques uns d’entre nous se retiendront de ne pas lui dire de se taire :p La maison est réalisée comme une chambre de ryokan sauf qu’à l’extérieur nous avons un magnifique jardin zen avec de l’eau. Tout est fait pour aspirer au respect de la nature (hormis le chauffeur de taxi).
Sur la route de notre prochaine visite nous croisons toute sorte de panneau originaux signalant aux maitres de chiens de ne pas laisser trainer les excréments de leurs animaux afin de garder la ville propre, de faire attention aux feux ou bien même une caserne de pompier !
Nous allons donc visiter maintenant la montagne au 1000 torii, où se trouve le Fushimi Inari Taisha (伏見稲荷大社), sanctuaire shinto dédié à la déesse Inari. Nous avons au premier abord un temple entouré par deux statues de renard (狐 – kistsune) et quelques marches avant d’accéder au début de la longue file de Torii.
Ce sanctuaire est surtout connu pour ses milliers de torii vermillons formant un chemin sur la colline sur laquelle le temple est construit. Ces torii sont pour la plupart des dons faits par des particuliers, des familles ou des entreprises à la déesse Inari. Le nom des donateurs figure souvent sur les montants du torii.
La déesse Inari représente le protecteur des céréales et plus particulièrement du riz. Elle a été ainsi historiquement associé avec la richesse, ce qui peut expliquer la présence de ces milliers de torii. Nous commençons donc à gravir la montagne avec Michael, Thomas Johanna et Pascal. Nous en perdons quelques uns en cours de route et au final nous redescendons à 3 avec Michael. Pendant notre montée nous assistons a des travaux de coupe d’arbres et nous ne passons pas loin d’un point de chute :p La pluie s’invitera à notre descente la rendant encore un peu plus difficile car les marches en pierres deviennent rapidement glissantes.
Nous retrouvons les autres membres du groupe bien à l’abri dans une espèce de maison ouverte où l’ont peut boire de l’eau et du thé gratuitement. Avec la pluie le programme de notre après midi semble corrompu, notre guide nous indique alors le quartier marchand de Kyoto qui sont deux grandes rues commerçantes couvertes ! Parfaits pour nous donc.
Nous reprenons le train en direction de Kyoto pour rentrer à l’hôtel et poser les achats de nos comparses. Nous nous arrêtons manger dans le petit restaurant de la veille et cette fois ci tout le monde prendra un gyudon ^^
Nous prenons finalement le bus (500円 la journée) pour rejoindre les deux fameuses artères commerçantes. Nous en profitons également pour repérer le lieu de rendez vous du soir pour le repas franco-japonais.
Nous avons un peu de mal à trouver les rues, il a fallu marcher un peu avant de tomber dessus. Il s’agit en fait de deux grandes rues parallèles et couvertes
avec toutes sortes de magasins, la plupart vendent des habits et quelques unes des souvenirs.
Nous en profitons pour remplir nos sacs de souvenirs, pour les collègues, les amis et la famille.
Les rues sont très fréquentées et nous passons beaucoup de temps a essayer de retrouver le groupe en entier, au final nous resterons avec Johanna, Michael, Angelo et Thibault.
Nous terminons l’après midi avec une petite séance purikura avec des machines proposant des mises en scène plutôt originales et sympathiques.
Ayant environ trois quarts d’heure d’avance sur le rendez-vous pour le repas franco-japonais nous visitons rapidement le centre commercial situé juste à côté, les prix sont exorbitants ! Normal me direz vous, il n’y a que des marques de haute couture.
Une fois de retour à l’extérieur nous retrouvons d’autres membres d’ALJ et nous attendons notre guide. Il s’agit de Haru, un métis franco-japonais, fraichement arrivé dans le groupe ALJ. Yuki nous rejoint peu après avec la liste complète des participants. Ils nous emmènent dans un restaurant traditionnel et contrairement à Tokyo, nos amis japonais ne sont pas encore arrivés. Autre grande différence avec Tokyo c’est le nombre de participants : il y a peu de japonais par rapport au nombre de français.
Le menu sera composé de différents plats, bien meilleurs que ceux de Tokyo. Bien entendu comme toute soirée franco-japonaise, nous offrons des petits souvenirs français aux japonais. Nous avions emmené une boîte de gâteaux en forme de France, elle a eu un joli succès ainsi que les chocolats avec les vues de Paris.
Nous terminons la soirée vers 00h00, certains partent avec Haru boire un dernier verre dans le bar de la résidence du « voyage sympa ». Les autres (dont ceux ayant pris l’option « Nara-Uji« ) vont se coucher car la journée du lendemain s’annonce encore chargée.