Le lendemain de la diffusion de The Horses of Fukushima j’ai pu rencontrer Yôju MATSUBAYASHI afin de lui poser quelques questions et il n’hésite pas à dénoncer certaines choses qui ne lui ont pas forcément plu durant le tournage.
[box type= »info »] »Au final je ne me suis pas intéressé au matsuri de Soma-Nomaoi, je n’ai pas aimé être là bas, c’est un milieu très hiérarchisé et j’ai eu l’impression de ne pas être le bienvenu »[/box]
Né en 1979 à Fukuoka, Yôju MATSUBAYASHI entreprend en 1999 de parcourir l’Asie en routard avant d’intégrer l’Académie Japonaise des Arts Visuels (fondée par IMAMURA) où il suit notamment l’enseignement du documentariste Kazuo HARA (L’armée de l’Empereur s’avance). En 2004 il tourne son film de fin d’études Dear Respectful Humans sur un sans-abri du quartier de Shinjuku. Cinéaste résolument engagé, il débute sa carrière comme assistant reporter d’image et couvre des zones de conflits (Afghanistan, Indonésie). Fortement marqué par la découverte des documentaires d’IMAMURA, il achève son premier long en 2009 avec Fleurs et troupes primé au Japon, dans lequel il part recueillir la parole d’anciens soldats de l’armée impériale demeurés en Birmanie. Son film suivant Fukushima, mémoires d’un paysage perdu (2011) qui va à la rencontre des réfugiés est primé au Festival International Jean Rouch. Horses of Fukushima son dernier documentaire, composant un projet de trilogie sur la catastrophe, se tourne vers le sort de chevaux contaminés par les radiations.
[box type= »info »] »Au départ je n’étais pas parti pour tourner un documentaire, je voulais être là où personne n’était, ni bénévole, ni police, ni armée, ni média »[/box]
Comment Ecouter cette interview ?
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