Ce coup ci pas question de louper le réveil du matin (même si la nuit fut une nouvelle fois assez courte) car c’est aujourd’hui la grande journée au parc d’attraction du Fuji Q High Land (富士急ハイランド). Et pour vraiment profiter de la journée il était indispensable d’y être dès l’ouverture, en effet la semaine en basse saison le parc ferme à 17h. Pour rejoindre le Fuji Q, situé à Fujiyoshida dans la Préfecture de Yamanashi, pas moins d’1h30 en car sont nécessaires. Voilà pourquoi nous (avec Michael qui fut le seul courageux à vouloir se joindre à l’aventure) nous retrouvons dès 6h45 à Shinjuku à chercher le quai d’embarquement de notre bus KEIO qui quittera Tokyo aux alentours de 7h10. Cela sonnait le départ d’une journée très fatigante.

Bus Fuji Q
Bus Fuji Q

Malgré la fatigue nous dormons très peu sur ce trajet aller et pouvons admirer les paysages verdoyants et montagneux dès que nous quittons la région de Tokyo mais surtout le Fujisan qui apparait très clairement grâce au beau temps de la journée. c’est la première fois que nous le voyons aussi bien, nous en profitons donc pour le mitrailler.

Paysage Fujisan
Paysage Fujisan
Paysage Fujisan

Au bout des 1h30 de transport prévues nous voyons enfin l’entrée du parc, qui vient tout juste d’ouvrir.

Entrée Fuji Q
Entrée Fuji Q

Le pack acheté 2 jours plus tôt contenait l’aller-retour en car mais également le Daily Free-Pass pour le Fuji Q : nous n’avons donc pas de queues à effectuer et nous nous dirigeons immédiatement vers les machines qui vont imprimer ce pass avec notre photo. Contrairement à certains visiteurs qui vont payer chaque attraction « à l’unité » notre Daily Free Pass nous permet de profiter de (presque) toutes les attractions sans rajouter 1 yen supplémentaire.

Daily Free Pass
Daily Free Pass

Bien entendu la pause mitraillage du mont Fuji s’impose d’elle même tant il semble proche de nous et totalement dégagé du moindre nuage.

Fujisan
Fujisan
Fujisan

A peine entrés dans le parc nous tombons nez à nez avec la première attraction phare de ces lieux : le Fujiyama. À son ouverture en juillet 1996, l’attraction était le plus haut parcours de montagnes russes du monde (79 mètres). Depuis ce reccord a été dépassé, notamment par le Thunder Dolphin (80 mètres) du parc LaQua au Tokyo Dome.

Fujiyama
Fujiyama
Fujiyama

Après s’être fait fouillés au moins 3 fois (au Japon il faut retirer tout ce que contient nos poches et le mettre dans un casier fermé à clé avant le début de l’attraction, même un petit papier comme notre daily free pass ne peut pas être conservé sur soi ^^) nous nous asseyons dans le petit train couleur or et commençons cette ascension de 79 mètres. Juste avant de « tomber » nous avons une vue imprenable sur le Mont Fuji, dommage que nous n’ayons plus nos appareils photos ^^ La première descente est assez impressionante puisque nous chutons de 70 mètres à une vitesse de 130 km/h. Ce qui est vraiment appréciable c’est la durée de l’attraction, contrairement au Thunder Dolphin, qui ne dure que 90 s, le Fujiyama nous fait voyager pendant plus de 3 min 30. En sortant nous pouvons admirer nos belles têtes sur les téléviseurs… Nous nous promettons alors de le refaire une seconde fois pour « taper la pose » maintenant que nous savons où se situent les appareils photo.

Fujiyama
Fujiyama
Fujiyama
Dodonpa

Hop 1 sur 3 de fait ! Profitant de l’euphorie nous allons de ce pas vers le Dodonpa, montagnes russes lancées utilisant la technologie de catapultage par air comprimé. Le train atteint au lancement la vitesse de 172km/h en moins de deux secondes ! Il a été nommé à son ouverture en 2001, parcours de montagnes russes le plus rapide au monde ! Le « U » que l’on voit très clairement depuis l’extérieur était ce qui m’inpressionait le plus car cela représente une chute à 90° par rapport au sol mais finalement on ne s’en rend même pas compte tellement le démarrage canon et les 4,25 G qu’on se prend dans la face nous scotche littéralement au siège. L’attraction est donc très intense mais également très courte : à peine 60 secondes. Avec un peu plus d’une demie heure de queue le retour sur investissement n’est donc pas terrible et il n’est pas sûr que l’on refasse cette attraction une nouvelle fois. (VIDEO : ici)

Dodonpa
Dodonpa
Dodonpa

Afin de reposer un peu nos corps et nos esprits nous décidons de nous ballader dans le parc et faire quelques attractions plus calmes. Amélie, grande fan de Gundam, avait repéré sur le plan l’attraction nommée « Gundam Crisis« , malheureusement ce n’était qu’un simple film interractif où la compréhension parfaite du japonais était obligatoire. Nous faisons alors le tour et allons visiter la boutique associée se nommant « Gundam Mania« . Un peu comme lors de l’expo Gundam de cet été nous trouvons ici une série de maquettes et figurines plus ou moins grandes de très bonne qualité. Il y a même certaines pièces exclusives au Fuji Q.

Gundam Crisis
Gundam Mania
Gundam Mania
Gundam Mania
Gundam Mania
Gundam Mania

En sortant nous nous retrouvons face au « Mizuki Shigeru’s Ge-Ge-Ge Haunted Mansion » le mini manoir hanté du Fuji Q inspiré du manga GeGeGe no Kitaro. Vu que le public visé est assez jeune on ne peut pas dire que cela fait peur mais l’ambiance générale et les décors sont très réussis. Amélie en profite pour poser avec un des héros de la série.

Ge-Ge-Ge no Kitaro
Ge-Ge-Ge no Kitaro
Ge-Ge-Ge no Kitaro

On est maintenant à nouveau d’attaque et nous nous dirigeons vers LA star du Fuji Q : le eejanaika (ce qui veut à peu près dire « n’est-ce pas fantastique ? » en japonais).

eejanaika
eejanaika
eejanaika

Cette attraction totalement atypique (deuxième parcours de montagnes russes quadridimensionnelles au monde) est rééllement impressionante vue de l’extérieur et nous regardons plusieurs nacelles passer avant de se faufiler dans la queue en se disant qu’on va bien déguster.

eejanaika
eejanaika
eejanaika

Le eejanaika est inscrit dans le livre Guinness des records comme l’attraction comptant le plus d’inversions (14 au total) : en gros imaginez vous les pieds dans le vide faire des loopings et des vrilles avec le siège qui tourne en même temps sur lui même ! Rien que la montée est atypique car elle se fait de dos et on ne sait pas rééllement quand on va tomber, mais lorsque la première chute arrive le siège se tourne brusquement à la verticale et on voit bien ces 76 mètres de hauteurs avec un angle de 90°. Les photos parlent d’elles même mais les vidéos encore plus. (VIDEO : ici)

eejanaika
eejanaika
eejanaika

A la sortie on a le cerveau et l’estomac bien retourné, mais on est heureux d’avoir goûté à cette expérience. Nous avons alors grandement mérité une pause déjeuner, que nous prendrons à un self service « Looney Tunes » où le Riz Curry que j’ai pu y gouté n’était vraiment pas mauvais. Michael prendra la même chose et Amélie quant à elle goutera les croquettes de poulet.

Looney Tunes
Looney Tunes

A l’ouest du parc se trouve le village de Hamtaro avec des attractions spécialement dédiées au plus jeunes (qui ne peuvent pas encore goûter aux Fujiyama, Dodonpa, eejanaika & Cie). Nous testons donc une mini montagne russe afin qu’Amélie puisse faire autre chose qu’attendre Michael et moi à la sortie des attractions.

Hamtaro
Hamtaro
Hamtaro

Nous enchainons donc immédiatement avec le Nagashimasuka, qui pourrait se traduire par « que dirais-tu d’une bonne douche ? » porte en effet très bien son nom. On pourrait comparer cette attraction avec les bouées du Parc Asterix sauf qu’ici ça mouille vraiment… vraiment. D’ailleurs dans la file d’attente un distributeur de pancho (sac poubelle bleu en fait…) pour 100 yens, au début on fait les fiers « non c’est bon on a pas peur d’un peu d’eau » mais quand on voit l’état de ceux qui reviennent… On les achète finalement !

Nagashimasuka
Nagashimasuka
Nagashimasuka

Et on a bien fait, car effectivement dès la première descente je vois une vague passer au dessus de moi et me mouiller intégralement. Il y avait même un passage avec un applaudimètre où plus on faisait de bruit et plus on était mouillé… On a pas pu résister et du coup on sort de l’attraction bel et bien trempés (enfin surtout moi). On se rendra d’ailleurs compte que nous avions oublié les clefs sur le casier qui contenait nos affaires. Heureusement que nous étions au Japon, il y avait l’appareil photo, la caméra ainsi que l’argent de Michael.

Nagashimasuka
Nagashimasuka

Pour nous sécher un peu nous allons tester l’Hôpital hanté, célèbre pour être tout simplement la plus grande maison hantée du Japon (et peut être du monde). Il nous faudra par contre débourser 500 yens chacun, car non pris en charge dans notre Daily Free Pass. Pendant que nous faisons la queue, nous voyons des gens sortir en courant et criant, de nombreuses filles s’écroulent même par terre en pleurs et leurs copains sont obligés de les soulever et les réconforter pour leur dire « t’inquiètes c’est fini »… Ca met direct dans l’ambiance. En tout cas une chose est claire cela n’a rien à voir avec tous les manoirs hantés que j’ai pu faire jusqu’à présent.

Hôpital hanté
Hôpital hanté

Lorsque l’on entre un infirmier (avec du sang partout) nous explique les consignes de l’attraction : en gros on a pas le droit taper les monstres (acteurs), interdiction également de faire demi tour. Une petite vidéo (à la Blair Witch) nous montre ce qui est arrivé aux précédents visiteurs de cet hôpital. Les premiers cris retentissent et je suis impatient de voir ça en direct. On nous donne une lampe torche par groupe (donc 1 lampe pour nous 3) et nous avancons dans les chemins obscurs en formation (très) serrée… Je surveille pour ma part les arrières car je sens depuis quelques secondes que quelque chose va se passer. Soudainement un zombie sort de derrière en criant et nous course sur 10 mètres… Les décors sont en tout cas bien fait, ils se sont donnés du mal pour que cela fasse très réél. A la moitié du parcours, des personnages assez louches (surtout 1 censé être un patient de l’hôpital) nous confisquent notre lampe torche et nous continuons jusqu’à la fin dans le noir le plus total. Au final près de 30 minutes de marche en arpentant les différents couloirs de l’hôpital qui auront au moins servis à sécher totalement nos vêtements ^^

Maintenant que nous avons achevé les principales attractions nous errons dans le parc en quête d’un nouveau défi… La Red Tower fera l’affaire. Une fois en haut (c’est vraiment haut) on a une nouvelle fois une vue imprenable sur le Fujisan. L’attraction est courte mais il n’y avait pas de queue et la chute libre donne de bonnes sensations !

Red Tower
Red Tower
Fujiyama

En repassant devant le Fujiyama nous remarquons qu’il n’y a pas beaucoup de monde… Allez on se jette et on le fait une seconde fois. Toujours aussi bon, mais cette fois on a pu poser pour la photo ^^

A l’entrée du parc il y a un musée sur le mont Fuji que nous avions remarqué ce matin. Vu qu’il nous reste du temps avant la fermeture du parc (et notre retour en car) nous en profitons pour aller y faire un tour. le Fujiyama Museum, ouvert en 2003, expose une collection de nombreuses peintures du mont Fuji qui a inspiré des artistes connus. Le musée est assez bien agencé et la visite plutôt agréable (et pourtant je ne suis pas fan des musées habituellement).

Fujiyama Museum
Fujiyama Museum
Fujiyama Museum
Fujiyama Museum
Fujiyama Museum
Fujiyama Museum

Alors qu’Amélie a succombé à la tentation d’une petite crêpe, Michael veut s’essayer au Panic Rock, le type de manège qui me donne direct la nausée :p c’est une sorte d’horloge qui tourne dans tous les sens et fait des loopings en continu

Panic Rock
Panic Rock
Panic Rock

17h, fermeture du parc et notre car KEIO nous ramène à Shinjuku. Cette fois ci on ne verra pas grand chose du voyage car nous sommes tous particulièrement exténués par cette journée riche en émotions. On y retournera c’est sûr

Mais la journée ne s’arrête pas là puis que nous avions prévu de revoir Ai, Ayako et Daisuke pour une soirée karaoke qui promet. Ainsi à peine le temps de repasser à l’hôtel pour déposer certaines affaires que nous allons à Shibuya (Hachiko) pour retrouver nos compères japonais. Avant de s’égosiller le peu de voix qu’il nous reste, nous allons tester une chaine de fast food, qui comme le Yoshinoya pour le gyuudon, est spécialisée dans le katsudon. Amélie en profite bien (c’est son plat favori) car c’est le premier du séjour.

Direction ensuite le karaoke, Daisuke met tout de suite l’ambiance en chantant du Arashi presque aussi bien que les vrais… Bref on va essayer de faire ce qu’on peut hein ^^ Mention particulière à Ayako et Ai qui nous feront une adaptation de « Aux champs Elysées » et « Poupée de cire poupée de son« . Daisuke lui est inarretable et nous sort notamment des génériques de Gundam et Evangelion nikels. Pas mal pour quelqu’un qui était censé ne pas trop fréquenter les karaoke ^^ Nous en profiterons pour leur offrir quelques souvenirs de france (des calendriers et du fromage) qu’ils apprecieront et se « batteront » au Jan-ken-pon (じゃんけんぽん, pierre-feuille-papier-ciseaux japonais) pour choisir ce qu’ils auront. Bonne soirée donc qui se terminera avec des adieux sanglotants. Et oui nous partons dans quelques jours pour le Kansai et ne reviendrons plus à Tokyo.

Karaoke
Karaoke
Karaoke

Avant de revenir à l’hôtel nous passons au Don Quichotte acheter quelques gadgets comme des nohohons pour Amélie ainsi que l’espèce de masseur de crane que nous avions repéré 2 jours auparavant.

Achats Don Quichotte
Achats Don Quichotte

De retour à Shinagawa, nous passons prendre quelques petites photos du temple à côté du quel nous passons tous les jours pour aller à la gare. c’est un petit temple mais par peur de déranger nous ne restons pas longtemps, en effet il y a une habitation collée au temple.

Temple
Temple

Arrivés à l’hôtel nous recroisons une nouvelle fois les marseillais Laurie et Maxime avec qui nous terminons la soirée en discussion.

Quelle journée !