Si vous écoutez le podcast également vous savez déjà que ces 2 journées de safari ont été TRES complètes, je ne donnerai donc ici seulement qu’un aperçu ce que j’ai vu/ressenti/goûté à Hiroshima et Miyajima en compagnie de Yann (hiroshimasafari.com)
Le but d’un safari, tel qu’initié par David Michaud, est de pouvoir visiter une ville autrement mais surtout de pouvoir découvrir des choses que l’on aurait jamais pu faire seul, car il faut le dire derrière toute cette connaissance de la ville, il y a du travail.
Le parfait exemple est arrivé dès le début avec le marché noir aiyu ichiba qui ouvrait pour la dernière fois aujourd’hui, car un nouveau projet architectural hyper moderne allait raser le quartier. Une page d’Hiroshima se tourne
Quand on est rentré à l’intérieur on sentait bien que c’était bientôt la fin. Quelques anguilles était encore en train de cuire pour être vendues
Autre exemple avec un village totalement perdu en pleine campagne/montagne proposant des restaurants succulents et quelques paysages préhistoriques : (quelque chose cloche sur cette photo mais je ne saurais dire quoi ^^)
Pour moi le concept du japon safari (http://japonsafari.com/) repose sur 4 composantes essentielles :
1/ la partie « guide« , mais en dehors des sentiers battus, à l’exact opposé de là où vont les touristes habituels.
A Hiroshima tout le monde va voir le Genbaku Dome ou le musée de la Paix pour constater les dégâts de la bombe atomique. Personne ne va voir l’école primaire, accessible gratuitement et présentant les murs rempli de messages à la craie des rescapés ou racontant l’histoire du survivant qui était au sous-sol au moment de l’explosion
personne n’ose non plus rentrer dans cette ancienne banque avec tous les murs, sols, … d’époque (pourtant ici personne n’a survécu)
C’est la même histoire à Miyajima. En débarquant du Ferry tout le monde va à droite… nous à gauche. Le saviez-vous il existe un SECOND torii rouge à 6 pieds à Miyajima ? Sauf qu’il n’y a PERSONNE qui va le voir ^^
En remontant un peu dans la montagne on peut même trouver des spots à daims dans une ambiance un peu plus naturelle, sans personne autours
« Au secours, cet étranger en veut à mon corps »
Peu de personnes s’y aventurent, mais Miyajima c’est aussi ça : un petit village, vieux, limite à l’abandon pour certaines maisons, avec des rues étroites
Au temple Daisho-in tout le monde monte directement les marches tout droit… en oubliant le petit chemin des 500 moines sur la gauche
Dans ce temple sont disséminés d’ailleurs des « chibi-moines » aux positions toujours très marrantes
Un intru tente même de tromper notre vigilence ^^
2/ La partie dialogue. Forcement en restant ensemble 2 x 12h en petit comité on parle beaucoup. On en apprends donc beaucoup sur le lieu, quartier, ville, pays visité.
Quelques illustrations des anecdotes détaillées dans le podcast :
– La maison abandonnée après la coulée de boue sur Miyajima
– La boule de pin à l’entrée des bar à sake
– La petite fille bien « creepy » près des passages cloutés
Allez 2 photos bonus non évoquées dans le podcast :
– les urinoirs remplis de glace pour pouvoir se la jouer artiste-sculpteur après un bon repas arrosé
– un très beau franponais au temple Daisho-in
3/ La partie photo. Etant des photographes expérimentés ils peuvent vous donner de très bons conseils vous permettant de vous améliorer dans la maitrise de votre reflex. Voici ici quelques photos plus « artistiques » que d’habitude
Bien sûr on oublie pas les points les plus connus/cultes de ces 2 villes, qui de nuit se subliment
4/ La partie culinaire. En tant que bon autochtone il connait les toutes meilleures adresses pour se remplir la panse et le gosier 😉
la célèbre limonade Ramune. Il faudra muscler votre pouce pour pouvoir l’ouvrir ^^
Les wagashi sont les patisseries à base de mochi (pâte de riz gluant) utilisées en général lors de la cérémonie du thé
Les momiji (feuille d’érable) sont trèèèèèèès bons et fourrés à de nombreux parfums
Le cadre de certains restos ne sont pas en reste. Exemple avec celui-ci bloqué à l’ère Showa
ou celui-ci avec moults armures de samurai et au menu les MEILLEURS gyozas du monde !
J’ai survécu au tsukemen force 8… Je peux tout faire maintenant !!
Sur sa plaque teppan Uno-san nous a préparé de nombreux plats succulents, comme ces huitres grillées (je vous assure c’est trèèèès bon)
de même que pour cette omelette maison
Mais le meilleur reste évidemment la spécialité d’Hiroshima : l’Okonomiyaki !
Photo finale de 2 journées de folie
Comment télécharger le podcast ?
Direct Download : http://podcast.road2japan.fr/r2j2013_16-17.mp3