r2j2013_16-17

Si vous écoutez le podcast également vous savez déjà que ces 2 journées de safari ont été TRES complètes, je ne donnerai donc ici seulement qu’un aperçu ce que j’ai vu/ressenti/goûté à Hiroshima et Miyajima en compagnie de Yann (hiroshimasafari.com)

Le but d’un safari, tel qu’initié par David Michaud, est de pouvoir visiter une ville autrement mais surtout de pouvoir découvrir des choses que l’on aurait jamais pu faire seul, car il faut le dire derrière toute cette connaissance de la ville, il y a du travail.

Le parfait exemple est arrivé dès le début avec le marché noir aiyu ichiba qui ouvrait pour la dernière fois aujourd’hui, car un nouveau projet architectural hyper moderne allait raser le quartier. Une page d’Hiroshima se tourne

marché

Quand on est rentré à l’intérieur on sentait bien que c’était bientôt la fin. Quelques anguilles était encore en train de cuire pour être vendues

marché
marché

Autre exemple avec un village totalement perdu en pleine campagne/montagne proposant des restaurants succulents et quelques paysages préhistoriques : (quelque chose cloche sur cette photo mais je ne saurais dire quoi ^^)

village montagne

Pour moi le concept du japon safari (http://japonsafari.com/) repose sur 4 composantes essentielles :

1/ la partie « guide« , mais en dehors des sentiers battus, à l’exact opposé de là où vont les touristes habituels.

A Hiroshima tout le monde va voir le Genbaku Dome ou le musée de la Paix pour constater les dégâts de la bombe atomique. Personne ne va voir l’école primaire, accessible gratuitement et présentant les murs rempli de messages à la craie des rescapés ou racontant l’histoire du survivant qui était au sous-sol au moment de l’explosion

école

personne n’ose non plus rentrer dans cette ancienne banque avec tous les murs, sols, … d’époque (pourtant ici personne n’a survécu)

banque
banque

C’est la même histoire à Miyajima. En débarquant du Ferry tout le monde va à droite… nous à gauche. Le saviez-vous il existe un SECOND torii rouge à 6 pieds à Miyajima ? Sauf qu’il n’y a PERSONNE qui va le voir ^^

torii

En remontant un peu dans la montagne on peut même trouver des spots à daims dans une ambiance un peu plus naturelle, sans personne autours

daims
daims
daims

« Au secours, cet étranger en veut à mon corps »
daims

Peu de personnes s’y aventurent, mais Miyajima c’est aussi ça : un petit village, vieux, limite à l’abandon pour certaines maisons, avec des rues étroites

village miyako
village miyako

Au temple Daisho-in tout le monde monte directement les marches tout droit… en oubliant le petit chemin des 500 moines sur la gauche

500 moines
500 moines

Dans ce temple sont disséminés d’ailleurs des « chibi-moines » aux positions toujours très marrantes

chibi moines
chibi moines
chibi moines

Un intru tente même de tromper notre vigilence ^^

anpaman

2/ La partie dialogue. Forcement en restant ensemble 2 x 12h en petit comité on parle beaucoup. On en apprends donc beaucoup sur le lieu, quartier, ville, pays visité.

Quelques illustrations des anecdotes détaillées dans le podcast :

– La maison abandonnée après la coulée de boue sur Miyajima
boue

– Le Daruma
daruma

– La boule de pin à l’entrée des bar à sake
sake

– La petite fille bien « creepy » près des passages cloutés
fille

– Le kappa…hmm… se soulageant
kappa

Allez 2 photos bonus non évoquées dans le podcast :

– les urinoirs remplis de glace pour pouvoir se la jouer artiste-sculpteur après un bon repas arrosé
glace

– un très beau franponais au temple Daisho-in
franponais

3/ La partie photo. Etant des photographes expérimentés ils peuvent vous donner de très bons conseils vous permettant de vous améliorer dans la maitrise de votre reflex. Voici ici quelques photos plus « artistiques » que d’habitude

art
art
art
art
art
art
art
art
art

Bien sûr on oublie pas les points les plus connus/cultes de ces 2 villes, qui de nuit se subliment

clasique beau
clasique beau
clasique beau

4/ La partie culinaire. En tant que bon autochtone il connait les toutes meilleures adresses pour se remplir la panse et le gosier 😉

la célèbre limonade Ramune. Il faudra muscler votre pouce pour pouvoir l’ouvrir ^^

ramune

Les wagashi sont les patisseries à base de mochi (pâte de riz gluant) utilisées en général lors de la cérémonie du thé

wagashi
wagashi

Les momiji (feuille d’érable) sont trèèèèèèès bons et fourrés à de nombreux parfums

momiji
momiji

Le cadre de certains restos ne sont pas en reste. Exemple avec celui-ci bloqué à l’ère Showa

showa
showa

ou celui-ci avec moults armures de samurai et au menu les MEILLEURS gyozas du monde !

samurai
samurai

J’ai survécu au tsukemen force 8… Je peux tout faire maintenant !!

tsukemen
tsukemen

Sur sa plaque teppan Uno-san nous a préparé de nombreux plats succulents, comme ces huitres grillées (je vous assure c’est trèèèès bon)

moules
moules

de même que pour cette omelette maison

omelette
omelette

Mais le meilleur reste évidemment la spécialité d’Hiroshima : l’Okonomiyaki !

okonomiyaki
okonomiyaki
okonomiyaki
okonomiyaki
okonomiyaki
okonomiyaki

Photo finale de 2 journées de folie

final

 
Comment télécharger le podcast ?

Direct Download : http://podcast.road2japan.fr/r2j2013_16-17.mp3