Le programme du jour étant un peu plus allégé nous permettons une « mini » grasse-mat jusqu’à 9h. Nous retournons à Shinjuku et plus précisément au guichet KEIO pour acheter les « Q Pack » pour se rendre au Fuji Q le jeudi.
Après avoir fait la queue au mauvais endroit (le guichet principal ne vendait que le pass du jour) nous cherchons avec un peu de difficulté la porte (où rien n’indiquait que c’était l’accès aux bureaux Keio) pour accéder au premier étage où je tente d’expliquer à la stagiaire ce que je veux précisément (rien que pour écrire correctement mon nom de famille elle a galéré ^^ ). Après s’être allégé de 21300 yens (160 € pour 3 Q Pass) nous allons nous remplir le ventre dans l’un de mes resto préféré du Japon : le Yoshinoya (吉野家). Cette chaine, crée en 1899, de restauration est spécialisée dans les Gyuudons, délicieux mélange entre beauf et riz. Le service est très rapide : à peine 5mn après avoir passé notre commande, nous pouvons nous rassasier.
En sortant (le ventre bien rempli) nous goutons à la première grosse pluie du séjour (il fallait bien que ça arrive un jour ou l’autre ^^). Nous essayons de passer au travers en nous abritant sous les devantures des magasins pendant un certain temps mais la pluie redoublant d’intensité nous n’avons d’autre choix que de nous réfugier dans une papèterie et d’y acheter un parapluie (c’est un véritable business là bas, et tous les magasins vendent ces fameux parapluies transparents). A Tokyo on peut trouver les moins chers à 100 yens, mais ici ils étaient à 420 yens. Tant pis pas le choix, d’autant plus que là où nous nous dirigeons il n’y a pas de toit pour s’abriter. Non loin de là se trouve en effet le Shinjuku Gyoen (新宿御苑), un parc payant (200 yens l’entrée) qui est un des plus beaux endroits pour admirer hanami avec de nombreux arbres encore en fleurs. Les jardins mélangent trois styles distincts : anglais, français et japonais. Il y a plus de 20 000 arbres, incluant approximativement 1 500 cerisiers qui fleurissent à différentes périodes selon l’espèce : fin mars pour les Shidare (cerisier pleurant), début avril pour les Somei (cerisier de Tokyo), jusqu’à fin avril pour les cerisier de Kanzan.
Le parc est immense (58,3 ha) mais malgré cela nous rencontrons par hasard Lætitia avec qui nous avions rendez-vous juste après pour aller au cinéma ^^ Nous faisons donc le reste de la ballade ensemble en tentant de se rendre notamment à l’exposition de chrysanthèmes, mais celle-ci n’est ouverte qu’au moins de novembre. De toute manière il est déjà l’heure de partir, c’est fou comme le temps passe beaucoup plus vite lorsqu’on est au Japon :p
Nous sortons du parc côté nord et 2 stations plus loin nous nous retrouvons à Shibuya pour nous rendre au grand cinéma, près du carrefour, où nous avions consulté les horaires le premier jour. Contrairement au mois d’août nous ne pourrons pas choisir nos places mais on va pas chipoter car la place ne nous coûtera que 1000 yens (7,5€) contre 1800 cet été.
Nous nous rendons ensuite au 4ème étage, qui est entièrement consacré à Crows Zero 2, goodies en tout genre sont bien entendu au rendez vous pour satisfaire les fans les plus ultimes. Chose amusante à l’intérieur de la salle les japonais avaient « réservés » leurs sièges en posant des effets personnels dessus puis étaient ressortis de la pièce, on ne verra jamais ça en France. Et une fois de plus (contrairement en France également) le silence lors des bandes annonces et du film est particulièrement appréciable. En ce qui concerne le film en lui même il est dans la continuité du premier : de l’humour, des acteurs classes mais surtout de nombreuses bastons. Yamada Takayuki fait honneur à son rang et montre bien une fois de plus qu’il est le meilleur ^^ La grande baston finale est (comme dans le premier opus) vraiment bien réalisée. J’attends le 3 avec impatience pour voir la montée en puissance d’Haruma Miura (jeune star montante).
En sortant je résiste à la tentation d’achat de goodies, ça se fera plus tard :p. Il reste plus d’une heure avant le rendez-vous du soir, nous allons donc faire quelques courses pour le lendemain matin et boire un verre au Mcdo. Nous voulons prendre quelques nouvelles avec la France, nous nous rendons dans un Manga Kissa (Internet Café). L’endroit est très propre et nous prenons chacun une petite pièce avec télé, lecteur dvd, siège/lit et bien sûr ordinateur avec accès au net. Il y a même un coin réservé au filles, pour ne pas qu’elles soient embêtés par des males en état d’ébriété ^^
19h tapante nous sommes devant Hachiko et repérons imédiatement Kaeko que nous avions vu il y à peine 2 semaines lors de sa venue à Paris. Pendant que nous attendons Masumi un « rabatteur » tente de nous convaincre de venir manger dans son restaurant. Malgré toutes ses belles paroles il n’aura pas gain de cause et nous nous en tenons à ce que Kaeko et Masumi avait repéré sur internet. Malgré le plan avec l’adresse imprimé nous avons beaucoup de mal à trouver le dit endroit. Et c’est là tout le problème avec les adresses au Japon (et plus particulièrement à Tokyo) il est quasimment impossible de se rendre à un endroit donné juste avec un numéro (correspondant à l’ordre de construction) et son quartier… Il faut donc appeler le restaurant pour être guidé juste devant le bon immeuble.
Cela en valait la peine car le cadre de l’izakaya est vraiment magnifique : tout en bois, imitation d’époque. Nous mangeons dans une espèce de case fermée pour ne pas être géné par les conversations des autres.
Nous prenons un ensemble de yakitori (avec et sans sauce), salades et tempura qui nous calent bien.
Mais c’était surtout l’occasion de revoir ces 2 amies que nous avions connue cet été lors de notre repas franco-jap. Masumi a maintenant un travail et assure la promotion de la danse classique traditionnelle japonaise (http://www.nihonbuyou.or.jp/english/).
Avant de retourner à l’hôtel Masumi nous emmène dans le Don Quichotte, une sorte de « bazar » à la japonaise où on peut vraiment trouver de tout. J’en profite alors pour me prendre des pochettes à l’effigie des 3 stars « en mode chibi » de Crows Zero 2 pour seulement 180 yens (1.5 €).
Miracle il n’est pas 1h du matin lorsque nous rentrons à l’hôtel (mais presque ^^), mais nous nous hâtons de nous coucher car l’objectif du lendemain est d’assister à la célèbre vente aux enchères de poissons du marché de Tsukiji. En gros réveil à 4h !!