C’est déjà notre dernier jour à Kyoto !!Pour la peine on s’offre une petite grasse matinée… jusqu’à 8h15. Nous retrouvons notre petit groupe dans le hall de l’hôtel pour se rendre au pavillon d’or. La fatigue devait encore être présente car nous nous trompons de ligne de bus et nous descendons à côté d’une université qui n’est absolument pas le lieu où l’on voulait arriver. Après s’être renseigné auprès du gardien il se trouve que le site en question est à un bon 1/4h de marche. Nous voici donc parti à pied vers le pavillon. En chemin nous nous arrêtons dans un convini pour s’acheter de quoi manger et boire, certains du groupe n’ayant pas pris de petit déjeuner.
Après ce petit moment pédestre non prévu, nous arrivons enfin au Pavillon d’or (金閣寺 – Kinkaju-ji). Les multiples jardins et grands arbres sont magnifiques
mais ce qui attire les millions de touristes est le pavillon d’or en lui même. Le bâtiment en question est entièrement recouvert d’or pur, à l’exception du rez-de-chaussée.
Il contient des reliques de Bouddha et sur le toit se trouve un fenghuang doré, ou phoenix chinois (鳳凰 – hôô).
Devant cette beauté, la pause photo est obligatoire et chacun notre tour nous prenons la pose. Un groupe de lycéennes japonaises me demanderont même de les prendre en photo ^^.
Comme à la sortie de chaque temple il y a une petite boutique et nous en profitons pour acheter quelques charmes pour la famille et des marques pages pour les collègues d’Alexis.
C’est ici que notre groupe se sépare, nous restons avec Laetitia pour continuer la visite de Kyoto, les autres membres ont déjà fait le parcours que nous commençons. Nous nous rendons donc en bus (en prenant garde à ne pas se tromper) vers le Ryoanji. Nous mettons un petit quart d’heure pour arriver à l’arrêt situé juste en face de l’entrée.
Le Ryôan-ji (龍安寺), littéralement le Temple du repos du dragon, est un temple Zen situé dans le Nord-Ouest de Kyôto. Il fait partie du Patrimoine mondial de l’UNESCO. Le temple appartient à l’école Myôshin-ji de la branche Rinzai du Bouddhisme Zen. Le site du temple appartenait à l’origine au clan Fujiwara.
Nous profitons d’abord du parc où les sakuras tombés forment un tapis rose des plus radieux.
Le temple du Ryoanji regorge de magnifiques jardins parfaitement entretenus.
Nous pouvons notamment admirer quelques glycines au bord de l’eau.
En effet toute cette flore s’articule autours d’un grand étang central peuplé d’êtres étranges s’entassant les uns sur les autres ^^
Malheureusement le temple avec son célèbre jardin de pierre est en rénovation et nous ne pouvons pas admirer la totalité de sa beauté.
Car en effet pour beaucoup, le nom de ce temple évoque son célèbre jardin de pierres, qui est considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de la culture zen japonaise. On pense que le jardin date de la fin du XVème siècle (1499). Il serait l’oeuvre du peintre Soami.
Le jardin se compose simplement d’un lit de fins graviers de kaolin harmonieusement ratissés sur lequel sont disposées 15 roches basaltiques entourées de mousse. Elles sont réparties en 5 groupes : un de cinq, deux de trois et deux de deux. Les pierres ont été disposées de telle sorte qu’il ne soit pas possible de voir les 15 pierres à la fois, d’où que se trouve l’observateur. Le kaolin ratissé symbolise l’océan, les rochers les montagnes.
Le Tsukubai (蹲踞, littéralement « bassin où l’on se penche ») constitue l’autre intérêt du temple. C’est un petit bassin d’ablution dont la forme carré fait référence au kanji 口 (kuchi) qui signifie « bouche ». De chaque côté du carré est gravé un signe qui, associé à 口 donne à chaque fois un nouveau kanji : 吾, 唯, 足, 知. Associés, on obtient la phrase ware, tada taru wo shiru, Je connais seulement la satisfaction (sous-entendu, je n’ai pas beaucoup), un concept cher à la mouvance Zen du Bouddhisme. Malheureusement nous n’avons appris sont intérêt qu’après, du coup nous n’avons qu’une simple photo floue :p
Après cette petite balade nous nous décidons à aller visiter le palais impérial. En arrivant dans le quartier, nous choisissons de nous remplir le ventre dans un Fuji Soba. Guydon et katsudon sont donc au menu (le dernier surement de notre séjour)
Le palais est situé dans le Kyōto Gyoen (京都御苑), domaine 51 hectares de plan rectangulaire cerné d’une enceinte de torchis de 1,3 km de long du nord au sud et 700m d’est en ouest. La résidence impériale proprement dite, couvre 11 hectares.
Le Kyôto-gosho (京都御所) est le Palais impérial de Kyôto, qui servit de résidence officielle de l’Empereur jusqu’en 1868 au début de l’ère Meiji. Depuis le Kyôto-gosho n’est plus qu’une résidence secondaire de la famille impériale. Cependant, les cérémonies de couronnement des Empereur Taishô (Yoshihito) et Shôwa (Hirohito) eurent lieux au palais. Exceptionnellement, pour les 50 ans de mariage du couple impérial, les pièces du palais sont ouvertes et nous pouvons les admirer. Une opportunité incroyable qui n’est pas près de se renouveler.
Contrairement aux pays occidentaux la file des visiteurs est disciplinée, et tout le monde marche dans le même sens. Ca n’empêche pas quelques petites bousculades près des pièces ouvertes pour prendre les photos.
On dispose de neuf portes pour entrer à l’intérieur du Gyoen (Parc). Chacune des portes ne s’ouvrent que suivant votre classe sociale. L’imposante porte Kenreimon avec son toit en bois de cyprès soutenue par quatre piliers, est située dans le mur sud et est réservée l’Empereur. Puis, viennent celles pour les messagers, pour les ministres, les hommes de loi, les nobles de la famille royale, une pour les enfants de la famille royale, une autre pour les domestiques et deux portes pour l’accès à la résidence de l’Impératrice.
Dans l’enceinte du palais la sécurité de la vie privée a été renforcée par les emplacements des bâtiments. Le Résidence impériale comprend, plusieurs salles en fonction des réceptions organisées à l’intérieur.
À ces salles viennent s’ajouter les appartements de l’Empereur, ceux de l’Impératrice et des concubines, puis un certain nombre de résidences pour les hauts aristocrates et les fonctionnaires du gouvernement.
En face d’une des salles se trouve un jardin japonais, le Oike-niwa agrémenté d’un pont en pierre.
Au final cette visite fut assez fatigante car beaucoup de monde et donc beaucoup de piétinnage devant les différentes salles, sur la fin nous nous dépêchons légèrement pour ne pas louper le pavillon d’argent.
Pour nous y rendre, Nous reprenons le bus et arrivons en bas d’une rue pentue (très raide d’ailleurs pour nous qui avons déjà quelques kilomètres dans les jambes). La rue est bordée de petits commerçants vendant des souvenirs. Nous flânons dans quelques boutiques mais ne trouvons rien à notre gout.
Nous arrivons enfin devant l’entrée du temple, après s’être acquitté du droit d’entrée de 500円 nous pénétrons dans l’enceinte.
Le Ginkaku-ji (銀閣寺, le temple au pavillon d’argent) est un temple bouddhiste situé dans le quartier de Higashiyama (Kyôto). Bien que connu sous le nom de Ginkaku-ji, le nom officiel du temple est Jisho-ji (慈照寺). Il a été construit en 1474 par le Shogun Ashikaga Yoshimasa, qui voulait rivaliser avec le Kinkaku-ji, le pavillon d’or, construit par son grand-père Ashikaga Yoshimitsu. Son intention était de couvrir le pavillon d’argent, mais à cause de l’intensification de la guerre Onin, qui avait éclaté quelques années plus tôt, en 1467, la construction a été arrêtée et le pavillon n’a jamais été couvert d’argent. Le bâtiment, qui devait être un monument ostentatoire, est maintenant pris en exemple pour montrer le raffinement dans la simplicité de la culture japonaise. Beaucoup de japonais pensent qu’il est plus beau que son homologue doré.
La première chose que nous pouvons admirer est le pavillon entouré d’échafaudages, il est en effet en rénovation (lui aussi) jusqu’en mars 2010, du coup nous nous rabattons sur le jardin. En plus du pavillon, le temple possède un terrain boisé couvert de mousses
et un jardin japonais qu’on attribue à Soami (encore lui). Le jardin de pierres et de sable du Ginkaku-ji est particulièrement célèbre et un tas de sable, qu’on dit laissé par les ouvriers quand les travaux ont été interrompus, en fait maintenant partie. Il symboliserait le mont Fuji.
Notre promenade dans le jardin nous amène a une vue magnifique sur la ville de Kyoto. Nous la dominons complètement.
En redescendant, passage obligatoire par la petite boutique où nous faisons quelques achats. Pour ma part je trouve le tampon souvenir du coup je tamponne mon ticket d’entrée.
A la sortie du temple, nous décidons de revenir vers le centre ville par le chemin des philosophes (哲学の道 – Tetsugaku no michi). Nous longeons une petite rivière, les cerisiers sont encore en fleurs, la promenade est vraiment très agréable, nous avons également la joie d’observer une canne avec ses canetons, dont un qui était toujours derrière et 2 téméraires devant.
Au final au vu de l’heure nous écourtons notre balade et passons par un quartier résidentiel avec des maisons vraiment trop jolies.
Nous retrouvons un arrêt de bus et nous nous rendons dans le quartier de Gion (祇園).
J’espère apercevoir quelques Geishas (appelées ici Geiko) et maikos mais elles se dont malheureusement rares et nous n’avons le temps que de prendre une de dos.
Gion est parsemé de maisons japonaises traditionnelles appelées machiya (町屋, « maison urbaine »), certains sont des ochaya (お茶屋, « maison de thé »). Ce sont des établissements traditionnels où les clients de Gion se divertissent en compagnie des geiko.
Nous nous baladons quelque temps dans ce quartier très charmant et nous arrivons sur une sorte d’esplanade où il y a un théâtre : c’est la fin d’une représentation et nous voyons défiler beaucoup de personnes en kimono.
Nous retournons à l’hôtel pour déposer nos achats de la journée,
boucler nos valises et surtout… les peser. Le pesage fut une vraie aventure comique pour celui qui l’a vu de l’extérieur, mais pas pour moi. Je me suis rendue dans le hall de l’hôtel où Maxime nous avait dit qu’ils avaient une super balance. Je me rends donc toute confiante avec ma valise, et là avec mon anglais pitoyable et la superbe compréhension des trois employés, je me suis expliquée pendant près d’1/4h avant qu’un des employés ne comprenne ce que je voulais -_-
Ma valise fait 19kg et quelque, je suis contente et je rentre dans la chambre chercher la valise d’Alexis (tout en pestant contre lui de m’avoir envoyé me ridiculiser en bas). Je redescends avec sa valise mais pas besoin d’expliquer ils comprennent direct à la vue du bagage. Sa valise fait 17kg donc tout roule pour nous !! Il faut dire que nous avons bien chargé la petite valisette cabine, à elle seule elle doit frôler les 20kg…
Nous rejoignons ensuite les autres dans un restaurant ou nous dégustons un succulent Tonkastu au fromage (j’en ai encore l’eau à la bouche ^^). Comme nous sommes arrivés un peu après tout le monde, on se dépêche de manger.
Après avoir discuté de ce que nous avions fait de notre dernière journée, nous partons avec Michael et Johanna une dernière fois dans le centre de Kyoto. Nous espérons trouver un bar ou une salle d’arcade pour y passer la fin de soirée. Nous avons beaucoup de mal a trouver ce que nous cherchions mais au final nous trouvons, avec un rez de chaussée entièrement dédié au purikura. Petite (dernière) séance obligatoire ! Celle-ci est assez sportive car il y a deux appareils photos, ce qui fait que nous devons limite courir à l’intérieur de la machine pour avoir la bonne pose.
Nous prenons ensuite la direction du 2eme étage où nous nous affronterons notamment à Taiko no Tatsujin
et Mario Kart Arcade au cours de partie mémorables !
Nous rentrons en taxi à l’hôtel vers 00h00. Michael et Johanna n’ayant pas terminé leurs valises, chacun retourne dans sa chambre. Demain le dernier réveil sur le sol japonais se fera tôt, le départ est prévu à 7h00 !