Aujourd’hui nous décidons d’aller visiter Harajuku (原宿), quartier de Tōkyō situé sur la partie ouest de la ligne Yamanote, du réseau JR Est, entre Shinjuku et Shibuya.
Les samedi et dimanche on y voit généralement des jeunes déguisés en personnages de manga, d’anime, de jeux video (cosplay), ou arborant les tenues de chanteurs de rock ou encore de Visual Kei (Gothic Lolita).
C’est sur la célèbre avenue Omotesandō (les « Champs élysées » de Tōkyō, qui relie Harajuku à Aoyama) et Takeshita Street qu’affluent les tokyoïtes branchés prêt a dépenser sans compter.
Nous commençons tout d’abord par la visite de l’un des plus célèbres temples shintoïste : le Meiji Jingu (明治神宮), il fut érigé en l’honneur de l’empereur Meiji et de l’impératrice Shoken qui mirent fin à la longue période d’isolement du Japon. Il a été détruit par les bombardements de 1945 et reconstruit en 1958. Celui-ci a conservé toutes les caractéristiques du monument initial, un grand corps principal qui respire le respect et le calme, pas un bruit aux alentours, nous sommes amenés sans nous rendre compte à parler à voix basse.
Le plus impressionnant est sans nul doute l’immense torii taillé dans du cyprès vieux de 1500 ans d’une taille de 12 mètres.
Nous n’avons malheureusement pas vu de mariage traditionnel, ce sera pour une prochaine fois. Le Meijin Jingu se trouve en plein milieu du Parc Yoyogi, une forêt artificielle plantée vers 1920, les arbres sont immenses et il fait sombre, cette atmosphère convient parfaitement au temple.
Après cette visite spirituelle, nous partons vers Omote-Sando et ses magasins de luxe. Mais mis à part ce côté luxueux (les enseignes telles que Chanel, Prada, Gucci, Bulgari…. ont pignon sur rue) il n’y a pas trop de ressemblance avec les Champs Elysées.
En ce qui nous concerne nous allons chiner dans l’Oriental Bazaar, magasin spécialisé dans les yukatas, kimonos, et autres produits typiques.
Nous étions décidés à acheter nos yukatas ici car nous avions entendu qu’ils en vendaient de très beaux pour pas très cher. Nous n’avons pas été déçus! la vendeuse parlait très bien l’anglais et nous a tout expliqué, elle nous a montré comment faire le pli, comment mettre le obi (ceinture du Yukata).
Vous pouvez nous admirer dans les yukatas prêtés.
J’ai ensuite craqué pour un yukata violet avec un obi rose, très kawaii. Alexis s’est également pris un ensemble complet avec yukata, obi et geta (chaussures en bois que l’on doit porter pied nus). En faisant le tour de l’étage, je remarque les petits sacs, porte monnaie, cartes, éventail qui pourrait accessoiriser ma tenue, finalement je prend le tout !! Nous craquons ensuite sur des tee shirt pour touristes, très beaux. Avec les souvenirs achetés pour la famille et nous, ce sera notre plus grosse dépense de la journée.
Nous continuons notre périple sur Omote Sando avec la visite du Kiddy Land, magasin où l’on est tenté à chaque étage par de petits gadgets mignons !! Au premier étage il y a peu près de tout, de la clé usb jusqu’à la peluche Ghibli.
Le second étage, lui, est entièrement réservé à Hello Kitty, sous toutes ses formes, l’imagination des japonais est vraiment sans bornes.
Le troisième, appelé Snoopy Town, est réservé au chien Snoopy.
Les autres étages sont dédiés aux animés : américain (les bisounours, disney…) et japonais (Naruto, Gundam….)
Il faudra que l’on revienne dans ce magasin s’il nous reste des sous à la fin de notre séjour, car il y a trop de choses mignonnes et utiles à avoir.
L’heure de notre rendez-vous avec Ayako et nos autres amis approchant, nous partons vers Shibuya et sa statue d’Hachiko. Nous ne mettons pas longtemps à les trouver. Nous serons un gros groupe aujourd’hui, 12 personnes dont Ayako, Ai, Itsuko, Maxime, Aristide, Gabriel, Grégory et son amie Momoko plus deux autres personnes. Le restaurant est spécialisé dans les Okonomiyaki : sorte d’omelette japonaise, plus proche dans sa finalité de la crêpe, on y met une garniture dans une base d’œuf et de sauce qu’on fait griller sur une plaque chauffante.
Le cadre du restaurant est tout à fait époustouflant, imaginez vous dîner dans un arbre, c’est le même effet ! Tout est fait en bois, même les casiers à chaussures et leur clé.
Le repas fut excellent, avec toutes sortes d’okonomiyaki : à la viande, au fromage, aux légumes, au poisson, etc… Le repas fut également l’occasion d’apprécier la maitrise de la langue française d’Ayako et surtout de Ai (elles connaissent énormément d’expression d’argot). Ayako nous a même chanté Paris est magique !! Nous avons tous été très surpris.
Le repas s’est terminé tard (environ 23h) et nous nous dépêchons de repartir vers notre résidence. Mais arrivés à la gare de Shibuya le dernier train était déjà parti, nous partons donc en direction de Shinjuku, plus grosse gare, en espérant rattraper le dernier train d’une autre ligne. Malheureusement, nous ne l’aurons pas. Dernière solution : prendre le taxi jusqu’à Nishi Kawaguchi en espérant ne pas payer trop cher. Ce qui est assez drôle dans les taxis japonais, c’est que la porte arrière s’ouvre toute seule ! Notre chauffeur a semblé un peu perdu au départ mais au final nous avons reconnu notre quartier assez facilement. Nous en avons eu pour 7910¥, soit environ 48 euro. Nous avons du mal à comparer avec les tarifs français car nous ne savons pas trop quelle distance nous avons parcouru.
Nous sommes rentrés bien fatigués de cette journée remplie en dépenses et événements. Il faudra pourtant se préparer à se lever tôt pour le matsuri de demain. Nous irons nous coucher vers 2 heures du matin environ.