Ce fut notre réveil le plus difficile depuis le début de notre séjour, nous avions en effet rendez vous à la gare d’Ikebukuro à 8h45. Malgré quelques retardataires et annulation nous partons vers 9h20. Après ma mésaventure d’hier, je lutte pour ne pas m’endormir dans le train durant le trajet qui durera une heure.
A notre arrivée, nous partons avec notre guide Tomomi, pour la visite d’un premier temple boudhiste, très beau avec un beau jardin. Malheureusement nous ne voyons pas l’intérieur du temple car celui ci est fermé.
Nous continuons notre balade vers le temple shintoïste dédié à Ieyasu Tokugawa avec à l’entrée son emblème, trois feuilles de lotus. Il a été construit en 1633 pour la commémoration de transport de corps vers Nikko en 1617.
Nous arrivons ensuite sur une place avec en fond le Kawagoe-Daishi Kitain, c’est la seule partie de la structure originelle du chateau d’Edo qui reste après le grand incendie de 1638. Celui ci nous donne une idée de ce qu’a pu être Edo à l’époque avec ses bâtiments traditionnels.
Malheureusement, nous n’avons pas pu le visiter car c’était le jour de fermeture du musée ! Dommage. Pour nous « consoler » nous partons vers le Gohyaku-Rakan Statuen, c’est une sorte de jardin avec 538 statues. Ces rakan symbolisent un personnage qui a atteint l’éveil et possède une vraie verta. Ces statues sont représentées dans différentes postures et faciès. Nous nous amusons donc a les comparer, un qui sourit, un qui parle, un qui boit ou qui dort etc….
Nous nous dirigeons ensuite vers le restaurant et nous admirons les kurazukuri (maisons ou magasins en style traditionnel) et la Toki-no-Kane, qui est une grande cloche, classée comme monument symbolique de Kawagoe, elle fût bâtie en 1624.
Nous sommes également passés devant un chemin de pierres sensé guérrir toutes les douleurs des personnes qui le parcourent pieds nus.
Nous déjeunons dans un restaurant proposant des spécialités locales. En entrée, des patates douces frits avec du sel, excellent. Nous continuons ensuite par des soba froides et vertes ! nous avons trois petits bols de soba avec pour chacun sa sauce, une sauce soja, un œuf cru et une espèce de sauce blanche (tororo) qui apparemment a fait l’unanimité pour son affreux gout. Pour ma part après avoir essayé les soba avec l’œuf cru je n’ai pas pu aller plus loin. Le dessert fut une glace violette (à la patate douce) vraiment excellente ! Nous avons eu quelques difficultés à nous relever, en effet nous avions mangé sur des tatamis et donc nos genoux et jambes ont souffert!
Nous partons ensuite pour le musée mettant en scène une Kurazukuri. Ces maisons typiques se situaient également à Edo, malheureusement la guerre a pratiquement tout détruit sur Tokyo. Ces maisons sont toutes petites et ont des escaliers très étroits !
Nous découvrons ensuite le musée de la fête de Kawagoe avec ces immenses chars, cette fête célèbre le dieu pour le remercier de la récolte de riz en octobre. Notre guide nous traduit les paroles de la personne qui commente les chars, ce fut très enrichissant. Nous en profitons pour nous faire prendre en photo avec la veste de la fête devant les chars.
la dernière partie de l’excursion est la découverte de Kashiya-Yokocho, quartier des patissiers. nous découvrons une petite rue grouillante de monde et d’échoppes ne vendant que des confiseries ! Certains de notre groupe ont pu ainsi acheter les bonbons que l’on retrouve dans le film « le tombeau des lucioles » du studio Ghibli.
Vers 14h30, nous reprenons le bus pour la gare afin de rentrer sur Tokyo. A notre arrivée, quelle e fut pas notre surprise d’avoir un orage. Il faut dire qu’ici les pluies ne sont pas les mêmes qu’en France, rien à voir. A Nishi-Kawaguchi, nous décidons d’aller nous abriter avec quelques comparses au grand Seven Eleven de quatre étages, où nous arrivons trempés. Après notre petit tour avec achat de parapluie et de nourriture, nous repartons à peu près sec.
Par malchance, la pluie s’était intensifiée entre temps, le trajet nous paru bien long jusqu’a notre résidence, à notre arrivée, nous ne ressemblons plus à rien et nous avons droit au regard amusé du responsable de la résidence. Alexis et une de nos amies n’ayant de parapluies sont encore plus mouillés. Leurs vêtements mettront du temps a sécher!
Après un repos bien mérité, nous partons diner dans la salle commune où nous retrouvons des amis. Au menu, croquettes et onigri pour Alexis, okonomiyaki pour moi, je ne la finirai d’ailleurs pas car trop bourratif.
Nous remontons dans notre chambre pour se reposer, et préparer l’excursion de demain à Odaiba, en espérant que nos chaussures soient sèches !